À l’heure où le réchauffement climatique devient de plus en plus préoccupant, l’accent est mis sur la rénovation énergétique. On privilégie davantage les économies et le confort en toutes saisons. L’objectif étant de promouvoir les solutions en rénovation énergétique. Quid des enjeux de la rénovation énergétique ?
Plan de l'article
Rénovation énergétique globale, pour faire face aux besoins du monde de demain
L’efficacité énergétique des résidences et des bâtiments publics repose sur des solutions innovantes. Ces dernières impliquent des travaux et des investissements plus ou moins conséquents. Une rénovation énergétique globale engendre des économies d’énergie de 10 % à 40 % par an. Dans cette optique, et à titre informatif, le site Lesinstallateurs.fr présente les problématiques qui entraînent des dépenses énergétiques conséquentes. Des professionnels réalisent ainsi un bilan thermique pour faire le point sur l’état du logement. Cette démarche vise aussi à estimer les économies d’énergies résultant des travaux de rénovation.
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Outre le confort, les travaux de rénovation énergétique globale visent la qualité d’usage des bâtiments et des résidences des particuliers. Dans le cas d’un édifice existant, il convient d’identifier les dysfonctionnements ainsi que les tensions qui favorisent les surconsommations énergétiques. Sur le plan environnemental, la rénovation énergétique s’inscrit dans une démarche positive et conforme aux attentes règlementaires.
Quels travaux faut-il envisager pour rénover une vieille maison ?
Vous l’aurez compris, la rénovation énergétique globale s’applique aux maisons anciennes. Un tel projet nécessite néanmoins des travaux de grande ampleur. Le but étant de réduire la consommation d’énergie tout en améliorant le confort. En sus, les travaux entrepris visent à optimiser sa valeur immobilière. En principe, une maison construite avant 1974 est classée avec les étiquettes F ou G. Ce type de bien ne concorde pas à la première règlementation thermique, d’où l’obligation de réaliser un audit énergétique.
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Les démarches légales
Quelques contraintes d’ordre légal s’imposent si vous avez prévu de rénover une vieille maison. Dans le cas d’une bâtisse classée monument historique, il vous faudra émettre une demande d’autorisation auprès de la Conservation régionale des Monuments historiques. L’expertise d’un architecte ayant exercé depuis plus de 10 ans est également requise.
Dans le cas d’une maison localisée dans une zone protégée, il vous incombe de faire appel à un architecte des bâtiments de France. C’est ce professionnel qui donnera son accord pour la réalisation des travaux. En revanche, aucune démarche ni autorisation n’est nécessaire si le logement n’est pas situé dans un secteur protégé. Le savoir-faire de l’architecte sera néanmoins indispensable dans le cas d’un projet d’agrandissement.
L’isolation de la toiture
Les travaux d’isolation de la toiture reposent sur trois techniques : l’isolation par le sol, l’isolation sous la toiture des rampants et l’isolation par l’extérieur. La première est recommandée pour les combles perdus. La seconde technique convient pour les combles aménagés tandis que l’isolation par l’extérieur est requise dans le cas d’une rénovation complète.
Le remplacement du système de chauffage
Les modes de chauffage performants et innovants s’imposent dans le cadre d’une rénovation globale d’une vieille bâtisse. C’est le cas notamment des équipements de chauffage qui fonctionnent au bois ou autres types de biomasses. Comptez aussi sur les équipements de production d’ECS et sur les chaudières à condensation.
L’isolation des parois
Les plafonds, les murs et les plafonds mal isolés entraînent 20 à 25 % de déperditions de chaleur. Il est possible d’y remédier via la technique d’isolation par l’intérieur qui consiste à fixer une couche d’isolant entre le mur et le doublage. La technique d’isolation par l’extérieur vise à envelopper la maison avec des matériaux étanches (enduits, bardages, etc.).
Le remplacement des portes et des fenêtres
Le changement des portes et des fenêtres doit être envisagé dans le cadre d’une rénovation énergétique globale. Il est en effet prouvé que la menuiserie engendre d’importantes déperditions de chaleur (10 à 15 %). S’ensuit l’inconfort engendré par les parois froides et l’humidité excessive.
Que se passera-t-il si nos logements ne sont pas davantage rénovés ?
Une rénovation énergétique globale se révèle beaucoup plus efficace que des petits travaux de rénovation réalisés au fur et à mesure. Toutefois, tous les ménages ne peuvent pas financer des travaux de grande ampleur. De plus, le report des travaux conduit à l’apparition de désordres. De même, les rénovations partielles peuvent entraîner le développement de pathologies relatives au bâtiment.
En dissociant la réalisation des travaux, vous ne faites qu’accroître les ponts thermiques. Il faudra aussi craindre l’apparition de moisissures en seulement quelques mois. Le froid qui provient d’une toiture non rénovée s’accumule au niveau de la jonction entre le toit et les murs. L’enveloppe qui recouvre la maison se refroidit, d’où l’inconfort ressenti par ses occupants.
Les travaux de rénovation globale doivent être opérés en une seule fois.